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Juin

Le contenu de nos assiettes du futur

D’après les statistiques des Nations Unis, la population mondiale est évaluée à 7,2 milliards pour l’année 2014. Avec une croissance démographique de 1,2% en 2013, si nous faisons un peu le calcul, les habitants du globe augmente de 86 millions d’individus chaque année. Cet accroissement démographique, selon le bilan de l’ONU, est l’une des raisons qui est à l’origine de l’augmentation des nécessités nutritifs. De plus, avec la situation climatique actuelle et la dégradation de l’écosystème, l’agriculture des champs n’est plus rentable malgré les projets technologiques. Dans un avenir proche, qu’allons-nous manger ? Que pourrons-nous dire à nos enfants concernant nos plats du futur ?

Les aliments du futur

Des possibilités peuvent être envisagées pour décrire en quelques mots nos plats du futur. Totalement inconnus de nos arts culinaires occidentaux, les insectes et les algues pourront être précieux pour la gastronomie de demain. Et avec les initiatives de la Silicon Valley, la technologie du logiciel, de la numérique ou du nucléaire aborde aussi les recettes en cuisine.

Les insectes

Apport considérable de protéines (jusqu’à 75%), manque de ressources en viande, etc., l’entomophagie définit par le fait de manger des insectes, est devenue une solution appropriée pour alimenter les 9 milliards de personnes sur terre prévues en 2050. Bien que la pratique est encore limitée en France, nombreux sont ceux qui consomment déjà des insectes partout dans le monde. Comme Tiny Farms, il se spécialise dans la création de ferme d’insectes ou Chirp Farms qui fabrique de la farine de sauterelles.

La nourriture 2.0

Une portion parfaite, une texture goûteuse, des ingrédients qui ne sont pas ce qu’ils devraient être, voilà en somme la description de nos recettes d’ici 50 ans. actusmedia2Étudiée en fonction des possibilités de matières premières, de notre environnement et d’autres facteurs économiques, la nourriture n’est désormais plus que le métier des gastronomes mais aussi des chercheurs, des techniciens et des scientifiques.

Toshiba, la marque japonaise, a mis en œuvre la production numérique de légumes dans une industrie moderne situé à Yokosuka. Suite à des expositions d’éléments radioactifs de l’accident nucléaire de Fukushima, le géant de l’électronique japonais décide de cultiver des légumes en lieu clos et aseptisé. Cette culture va être contrôlée par des systèmes électroniques. Avec 2000 mètres carré de champs, Toshiba projette une production annuelle de 3 millions de sachets de salades et d’autres légumes riches en vitamines C. De son côté Sharp veut numériser la culture de fraises dont l’expérimentation devrait se faire d’ici mars 2015.

Des mayonnaises et des biscuits sans les œufs, des œufs sans les poules, voilà le nouveau défi de la société Hampton Creek Foods fondée par Josh Tetrick. Le Beyond Eggs, une préparation à base de plantes (notamment du sorgho, une céréale de l’Afrique du Sud), est la matière première du Just Mayo, la mayonnaise sans œuf vendue dans les supermarchés aux États-Unis depuis la fin de l’année 2013. Cette société souhaite vendre dans tous les grandes surfaces européennes d’ici la fin de cette année. Ce substitut devance largement le prix des vrais œufs car il est 18% moins cher, ce qui attirera plus de producteurs industriels. En plus des biscuits et de la mayonnaise, Hampton Creek met aussi en avant le Beyond Meat ou le poulet artificiel, texture et goût mais aucun gramme de volaille.

Autant dire qu’à la nourriture traditionnel vont s’ajouter dans les années à venir une multitude de produits alimentaires synthétiques ou de remplacement. A vos assiettes !

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