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Juil

Embauche : comment les recruteurs se servent des réseaux sociaux ?

La plupart d’entre nous sont, aujourd’hui, présents sur les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn ou Instagram. Les directeurs et les responsables de recrutement utilisent-ils ces réseaux sociaux dans le cadre d’une embauche ? La réponse est oui, d’après une enquête menée par le cabinet Robert Half. Réalisée auprès de 200 DRH, cette étude démontre clairement comment les employeurs se servent-ils des réseaux sociaux lorsqu’ils recrutent.

Réseaux sociaux : comment pister les postulants

L’enquête a tout d’abord montré qu’avant un entretien d’embauche, la plupart des recruteurs visitent les profils des candidats sélectionnés sur les réseaux sociaux. En effet, seulement 25 % des DRH qui ont participé à l’étude affirmaient ne jamais utiliser les réseaux sociaux pour pister les postulants !

linkedinIl est fort possible donc qu’un recruteur fasse un petit tour des posts et des albums photos des candidats qui suscitent son intérêt. Cela n’a rien d’étonnant dans la mesure où un employeur doit disposer de plus d’informations afin de vérifier les formations, les expériences ainsi que l’aptitude et la compétence des postulants. Et plutôt que de contacter les écoles et les anciens employeurs mentionnés dans le CV, il peut tout simplement consulter les profils sur les réseaux sociaux.

La vigilance est donc ainsi de mise pour toutes les personnes qui recherchent un emploi. Bien sûr, le recruteur ne peut pas discriminer un candidat en se basant tout simplement sur les commentaires ou les photos qu’il a posté sur les réseaux sociaux. Néanmoins, certaines publications et photos peuvent porter préjudice ! Quelle sera par exemple la réaction d’un employeur si en visitant le profil d’un postulant, il découvre une photo nue ou des propos racistes ou encore des remarques incitant à la haine où à la violence ?

Et qu’en est-il de la publication des offres d’emploi ?

Selon l’étude, plus de 50 % des DRH ont affirmé n’avoir jamais embauché par l’intermédiaire d’un réseau social. Cela signifie donc que la majorité des recruteurs choisissent les moyens classiques au détriment de réseaux sociaux lorsqu’ils recrutent. Pourquoi plusieurs entreprises sont-elles réticentes à l’idée de recruter sur une plate-forme communautaire ?

  • D’une part, cela vient du fait que le nombre des postulants qui fait suite à des offres d’emploi publiées sur les réseaux sociaux est relativement faible. Et parfois, les postulants ne correspondent même pas aux profils recherchés par les entreprises.
  • Et d’une autre part, les recruteurs veulent également protéger leur image. Effectivement, sur les réseaux sociaux, des commentaires ou des remarques négatives (venant d’un ex-employé mécontent par exemple) risquent de nuire en un rien de temps à l’image et la réputation de toute la société.

D’après l’enquête, seul les 15,5 % des DRH embauchent sur les réseaux sociaux. Ces recruteurs utilisent généralement Facebook et Linkedin même s’il est tendance également de recruter sur Viadeo et Tweeter. Il est à préciser toutefois qu’ils ne publient pas l’ensemble de leurs offres d’emploi sur les plateformes communautaires. Les postes de direction et d’encadrement par exemple sont rarement publiés sur des réseaux sociaux. Cela signifie donc qu’il ne faut pas se limiter aux offres publiées sur le web lorsqu’on est en quête d’un emploi.

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