12
Sep

L’évolution du climat en France d’ici 2100

Le rapport sur l’évolution du climat en France d’ici 2100 est enfin publié ! Lors de sa visite dans le massif du Mont-Blanc, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et de l’Energie a profité de la présentation de ce rapport pour annoncer de nouvelles mesures, lesquelles pourraient changer la donne.

Des prévisions inquiétantes

D’après le rapport, d’ici 2050, Paris connaîtra une hausse de températures moyennes de 0,6 ° à 1,3 °C en métropole par rapport aux années 1976 – 2005. Dans le sud-est, cette hausse pourrait atteindre jusqu’à 2 °C durant les périodes estivales. Pour la période 2071 – 2100, l’augmentation moyenne de température est évaluée à 2,6 °C à 5,3 °C et, dans le sud-est, plus de 5 °C pendant l’été !

Les phénomènes climatiques extrêmes comme les grosses pluies, les sécheresses ainsi que les vagues de chaleurs et de froid sont également évoqués dans le rapport. D’ici 2100, il y aura plus de vagues de chaleur d’été (plus de 20 jours dans le sud-est voire 40 jours dans les pires scénarios) et moins de vagues de froid l’hiver (moins de six à dix jours dans le nord).

Par ailleurs, la France affichera une hausse des précipitations de 0 à 0,42 mm/jour en moyenne en toute saison, sans exception. Dans le nord-est, la hausse des précipitations extrême pourrait même atteindre jusqu’à 10 % à la deuxième partie du siècle. En outre-mer, les températures vont connaître une hausse de 3,5 °C tandis que les précipitations diminueront. Enfin, les cyclones tropicaux diminueront en nombre, mais gagneront en intensité.
Comme toujours, les émissions de gaz à effet de serre figurent parmi les causes principales de l’échauffement planétaire et des changements climatiques.

Les solutions prévues

Pour faire face à ces changements climatiques, la ministre a annoncé à l’AFP une nouvelle solution d’économies d’énergie : « Tous les nouveaux bâtiments publics ainsi que les bâtiments bénéficiant des subventions publiques devront être à énergie positive ». « Cette mesure pourrait également concerner les logements sociaux dans la mesure où ils sont subventionnés », a-t-elle précisé. La nouvelle mesure en question devra figurer dans le projet de loi à présenter à 1l’Assemblé au début de l’octobre prochain. Seul bémol, ce sont les contribuables qui vont payer la modernisation des bâtiments de l’état, alors que l’économie n’est pas sortie de crise !

Encore largement absents en France (le nombre est estimé à quelques centaines), les bâtiments à énergie positive commencent à gagner du terrain depuis quelques années. En plus de réduire la consommation énergétique, ces bâtiments récupèrent ou produisent de l’énergie renouvelable. Mais comment ces bâtiments fonctionnent-ils ? Ils sont dotés de système d’isolation et de gestion de l’énergie, ce qui permet de réduire la consommation d’électricité et de chauffage. Et pour la production d’énergie renouvelable, ils utilisent de panneaux solaires ou autres solutions naturelles.

« Nous avons non seulement les moyens de la transition énergétique, mais aussi le devoir puisque c’est un moyen de sortir de la crise, en redémarrant des secteurs tels que le bâtiment et les travaux publics », a déclaré Ségolène Royal. Elle a également promis que cette loi sera la plus en avance en Europe. N’oublions pas que le projet ambitionne de réduire jusqu’à 30 % les émissions de gaz à effet de serre en France et de produire 32 % d’énergie renouvelable d’ici à 2030.
Et vous, que pensez-vous des bâtiments à énergies positives et des changements climatiques en France ?

Commentaires fermés.