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Nov

La dette publique de France escalade les 2 000 milliard d’euros

Le montant moyen de la dette publique en France a haussé considérablement et a atteint le double en une quinzaine d’année. Selon une récente publication de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, la dette s’évalue à 2 023,7 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre 2014 soit 95,1% du PIB. La hausse est estimée à 1,4% sur les trois mois et d’un pourcentage de 3,9 sur une année. Si, en 2002, la dette s’élève à 912 milliards d’euro, elle a atteint les 1 985,9 milliards en fin mars 2014 : une augmentation de 28,7 milliards d’euros par rapport au trimestre suivant.

En quoi se rapporte la dette publique de France ?

Majoritairement des dettes de l’Etat, des assurances sociales et des communautés territoriales, la dette publique de France est l’intégralité des contrats financiers des affaires d’État sous formes de prêts pris par le gouvernement et d’autres institutions publiques françaises. Régie par les critères du traité de Maastricht approuvés par l’ensemble des États membres de la communauté économique européenne dont France fait partie, la dette de l’État inclue :

  • celle de l’Etat central estimée à 1 577,3 milliards
  • de la sécurité sociale évaluée à 216, 3 milliards
  • des institutions diverses de l’administration centrale comptée à 12,2 milliards
  • des services publics locaux atteignant les 180,2 milliards d’euros vers la fin du mois de mars 2014.

Selon les statistiques de l’INSEE, la hausse de la dette publique française est en grande partie due à celle de l’Etat, en particulier, de sa dette négociable à long terme. Par contre, l’apport des administrations de sécurité sociale à la dette a baissé de 3,9 milliards d’euros. Il ne faut pas omettre de préciser que plus de 50% de ces dettes proviennent aussi de l’exonération fiscale des grandes entreprises et de la classe aisée. La part de recette de l’Etat dans le PIB a considérablement chuté faute des cadeaux fiscaux et des niches. dette1On peut aussi porter notre regard sur les retentissements au niveau financier des paradis fiscaux et de la crise financière survenu en 2008.

Les initiatives du gouvernement face à cette situation

Suite à la publication faite par l’INSEE, le gouvernement français tenait à souligner que le pays a doublé son taux d’endettement entre les années 2002 et 2012. Pour remédier à cette situation, l’Etat a projeté de faire revenir la dette à 3,0% du PIB mais elle s’est élevée à 4,1% vers la fin de l’année 2013. Afin de réduire ce déficit des affaires publiques, il faut que le gouvernement arrive à ramener le taux d’endettement à 2,1% du PIB et augmenter le Produit Intérieur Brut à 2,3%.
Selon les explications du ministre de l’économie, ce phénomène est dû à la « dégradation de l’environnement économique ». L’hypothèse de solution est l’application d’une politique qui se base à la fois sur le rétablissement des finances publiques en suivant des efforts considérables d’économies et une méthode progressive entre le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et le Pacte de responsabilité.

Faut-il encore y croire !

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