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Juil

Chômage : aucune perspective d’évolution pour 2015 !

Aucune baisse ne sera prévue concernant le taux de chômage pour cette année. Avec les 15 000 créations de métier prévues pour le premier semestre 2015, le chiffre est trop bas pour combler les 64 000 nouveaux chercheurs d’emploi sur le marché du travail. Déjà, il faut remarquer qu’en novembre dernier les personnes en quête de postes ont atteint les 3,49 millions. Malgré le taux de croissance de 1% des offres publié par l’Insee, le Chef de État, François Hollande, à l’issue d’un sommet européen à Bruxelles, a tenu à affirmer que ces estimations sont « insuffisantes ».

Les évaluations du chômage par l’Insee en fin 2015

ChômageD’après une note de conjoncture, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques affirme que la population active s’étant accrue assez vite, le taux de chômage pourrait atteindre les 10,6% vers la moitié de 2015. Concernant l’économie française, l’institut prévoit pourtant une amélioration vers la fin de l’année qui connaîtrait son pic à 0,3% au deuxième et troisième trimestre 2015. Sur l’ensemble de cette année, la progression pourrait être estimée à 0,7%. Les raisons de ce progrès se concrétiseraient par la baisse des cours du pétrole, les exonérations fiscales des ménages, la dépréciation de l’euro et la dépense énergétique. Cela étant, l’optimisme des chefs d’entreprises sont aussi pour quelque chose dans cette évolution de l’économie française. Les effets vont d’ailleurs se manifester dès la fin du premier trimestre 2015.

Même constat pour l’Unedic

L’Unedic partage aussi les prévisions de l’Insee et annonce une amplification de chômage avec une hausse de 0,3% l’année prochaine. En effet, l’Union Nationale interprofessionnelle estime qu’il y aura 44 000 chômeurs sans activité supplémentaire d’ici la fin de l’année pour atteindre les 96 000 en 2015. Plus de 59 000 personnes viendront amplifier le rang des sans travail de la catégorie A au second trimestre et le nombre des demandes dans cette tranche dépassera les 3,5 millions à la fin de l’année à venir. Pour le PIB, l’Unedic estime une progression de 1,1% en 2015. Le déficit connaitrait une stabilité de 3,8 milliards d’euros en 2014, tout comme en 2013. Grâce aux nouvelles indemnisations promulguées le 1er juillet, le déficit régressera à 3,5 milliards en 2015. Dans un communiqué, l’organisme chargé par la délégation de service public de la gestion de l’assurance chômage en France, en coopération avec Pôle emploi, affirme que sans les suites du contrat de mai, le déficit budgétaire aurait dépassé les 300 millions d’euros en 2014 pour 830 millions d’euros en 2015.

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L’OCDE, quant à lui, envisage que le taux franchira les 10,1% vers la fin de l’année 2015 en métropole pour ensuite se stabiliser à 10% fin 2016. Mais ces deux niveaux sont encore nettement supérieurs à celui de fin septembre 2015. Pour sa part, le FMI présage aucune baisse concrète avant 2016.

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